La «violence» des élus d'Île-de-France dans le viseur de Valérie Pécresse

En réponse à une altercation survenue entre deux députés en décembre dernier, la présidente LR de la région Île-de-France propose un outil destiné à évaluer le comportement des conseillers régionaux.
Sputnik

S'inspirant d'un outil d'évaluation de violences faites aux femmes lancé par le Centre Hubertine Auclert, la présidente LR de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, souhaite mettre au point un «violentomètre» destiné à évaluer les conseillers régionaux, relatent les médias français.

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L'initiative en question fait suite à une altercation entre l'écologiste Pierre Serne et le premier vice-président LR Jérôme Chartier, survenue en décembre 2018 lors d'une séance en conseil régional et qui a valu à M.Serne d'être exclu de l'hémicycle.

Le «violentomètre» proposé par Mme Pécresse permettrait de classer les élus en trois catégories selon leur comportement. Ainsi, ceux qui «écoutent courtoisement leurs contradicteurs sans les interrompre» et «respectent les décisions de la présidente de séance» feront partie de la zone «sérénité» (vert), alors que les conseillers qui «manquent de respect à un autre élu», «adoptent un comportement de harcèlement sexuel» ou «prennent la parole quand ce n'est pas leur tour» seront relégués à la zone «vigilance» (orange), rapporte La Lettre A.

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En revanche, ceux qui «pètent les plombs», «injurient un autre élu ou un agent», «agressent et blessent une personne dans l'hémicycle» seront classés en «protection» (rouge). Leur comportement relèvera ainsi du pénal et ils risqueront d'être évacués de l'hémicycle.

Le projet de Mme Pécresse sera soumis au vote fin mars, tandis que la façon dont ce système de surveillance sera appliqué reste à déterminer, aussi bien que les sanctions qui viseront les conseillers.

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