Le ressortissant grec Antonios Mavropoulos est resté vivant en ratant le vol d'Ethiopian Airlines qui reliait Addis-Abeba à Nairobi et qui s'est écrasé dimanche, 6 minutes après son décollage, a annoncé le journal Greek Reporter.
Selon le média, cet habitant d'Athènes a déclaré à la chaîne de télévision grecque ALPHA TV qu'il avait manqué le vol car il était en retard de deux minutes.
«Je pouvais voir les gens monter à bord. J'étais très en colère parce qu'ils ne m'avaient pas laissé entrer», a-t-il raconté.
M.Mavropoulos a signalé qu'il tenait ses bagages et que c'est la raison pour laquelle l'équipage ne l'avait pas attendu. Un fait qui lui a épargné des problèmes supplémentaires car, après l'annonce de la tragique nouvelle, les autorités de police ont dû enquêter sur lui, sachant qu'il était la seule personne à ne pas être montée dans l'avion.
«Il n'y avait aucun lien logique entre moi et l'accident car j'avais mes bagages avec moi», a-t-il déclaré, ajoutant que c'était pourquoi ils ne l'avaient «plus interrogé».
Sur sa page Facebook, il a publié une photo de son billet pour le vol ET302.
Le PDG de la compagnie aérienne a annoncé que parmi les victimes du crash figuraient, outre des citoyens du Kenya et de l'Éthiopie, 18 Canadiens, huit Américains, huit Italiens, sept Français, sept Britanniques ainsi que trois Russes et une Belge. Il a également déclaré que l'avion «n'avait pas de problèmes techniques connus». Toutefois, il a rappelé que six minutes après le décollage, le pilote avait informé les contrôleurs aériens qu'il faisait face à des «difficultés».