«La violence à l'égard des femmes est un phénomène très répandu, au-delà des frontières géographiques», a indiqué à Sputnik Liri Kopaçi-Di Michele, qui s'est penchée sur le problème de la violence domestique au sein des pays-membres du Conseil de l'Europe.
Selon ces données, a-t-elle poursuivi, «chaque heure six femmes trouvent la mort partout dans le monde, tuées par des personnes qu'elles connaissent bien». «58% des victimes ont été tuées par leurs conjoints ou leurs proches», a-t-elle rappelé.
Ainsi, Mme Kopaçi-Di Michele a tenu à souligner la nécessité de lutter contre le sexisme, le racisme, la xénophobie, ainsi que contre d'autres formes de discrimination. Pour conclure, elle s'est référée à une récente recherche de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et de l'Union interparlementaire selon laquelle «plus de 85% des députées qui y avaient pris part ont dû faire face à une pression psychologique et presqu'un quart des femmes étaient devenues la victime d'un harcèlement sexuel».