En déplacement le 7 mars à Gréoux-les-Bains pour une nouvelle étape du Grand débat centrée sur la transition écologique, le Président de la République a été interpellé par un élève du collège de Saint-André-les-Alpes sur les actions écologiques du gouvernement français.
«Quand est-ce que vous allez réagir, puisque vous en avez le pouvoir? Puisque c'est l'argent qui nous a amenés à négliger l'écologie, vous pensez qu'on pourra acheter une nouvelle planète avec de l'argent?», l'a interrogé l'adolescent sous les applaudissements de l'assistance.
«Notre défi, c'est de le faire le plus vite possible. Je crois qu'on peut faire plus vite, plus fort, plus loin, en donnant plus de pouvoirs au local et en changeant de méthodes», a-t-il précisé.
Le 17 décembre, quatre ONG (la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France) ont adressé une requête préalable au gouvernement, l'accusant de «carence fautive» par son «action défaillante» pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ils ont lancé également une pétition baptisée «L'Affaire du siècle» en vue d'un recours contre l'État pour inaction climatique.
Plus tard, ces mêmes associations ont annoncé envisager de déposer le 14 mars prochain un recours en justice contre l'État français, jugeant qu'il ne respectait pas ses engagements sur les questions climatiques. Par ailleurs, le 16 mars, ces ONG prévoient de faire entendre leurs voix et de promouvoir leurs droits dans les rues, «lors d'une mobilisation partout en France, pour mettre fin à l'injustice».