Dimanche 3 mars, à Alger, en sortant du Conseil constitutionnel où il est supposé avoir déposé son dossier de candidature à l'élection présidentielle du 18 avril 2019, Rachid Nekkaz a surpris ses militants avec une annonce à laquelle ils ne s'attendaient pas du tout. En effet, ne remplissant pas les conditions requises définies par la Constitution, il a présenté son cousin homonyme comme candidat pour le représenter à la présidentielle. Par ailleurs, il devient le directeur de campagne du nouveau présidentiable.
Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, M.Nekkaz explique que «le Conseil constitutionnel a refusé de prendre son dossier» et que pour rester dans la course il a «présenté le dossier de sa photocopie et de sa roue de secours Nekkaz Rachid [son cousin, ndlr]».
Rachid Nekkaz a exposé «sa stratégie» et a affirmé que si «mon cousin est élu, on changera en l'espace d'une semaine la Constitution et on créera le poste de vice-président que j'occuperai». «Le président-élu [son cousin, ndlr] démissionnera aussitôt» et «je prendrai alors automatiquement le poste de président».
Les journalistes présents au Conseil constitutionnel, et qui attendaient le candidat pour une conférence de presse, étaient stupéfaits de découvrir un autre Rachid Nekkaz que celui qui sillonnait l'Algérie depuis des semaines.
Sur les réseaux sociaux, les internautes sont partagés entre ironie et étonnement face à cette situation surréaliste.