«Allez, demain c'est cacatov party». De nombreux internautes se disant sympathisants des Gilets jaunes, mais préférant toutefois garder l'anonymat, ont publié ces derniers jours de tels messages sur Twitter et Facebook.
D'ailleurs, les policiers ont déjà pu sentir la «puissance» de ces armes samedi dernier, lors de l'acte 15, comme le dénonce le syndicat UNSA Police sur Twitter. «Des bombes d'excréments envoyées par des manifestants Gilets Jaunes contre les forces de l'ordre aujourd'hui #Paris #Trocadero! Abjecte!».
Toujours d'après ce syndicat, de telles bombes sont «dangereuses et pleines de bactéries». La technique a notamment été employée il y a deux ans par des manifestants au Venezuela, lesquels avaient même baptisé ces nouvelles armes «cacatov» («puputov» en espagnol), en référence aux cocktails Molotov.
Face aux grenades lacrymogènes et assourdissantes ainsi qu'aux LBD, les Français font régulièrement preuve d'imagination afin de résister aux forces de l'ordre lors des manifestations. La ZAD de Notre-Dame-des-Landes s'est avérée être une terre de créativité et d'innovations dans ce domaine. Des ateliers spéciaux de confection de «cacatov», «pipitov» et autres «bombes bactériologiques» y existaient déjà, les zadistes mélangeant des excréments avec de l'eau dans des sachets en plastiques ou des bocaux.