Macron s’exprime sur Rothschild et sur un «référendum» non remarqué en France (vidéo)

Interpellé par un journaliste au Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron a explicité ses relations avec la banque Rothschild ainsi que l’achat de bons du Trésor américains par la France. Le Président a en outre évoqué un «référendum» sur le Frexit ayant eu lieu en France il y a deux ans.
Sputnik

Arrivé au Salon de l'agriculture de Paris samedi, Emmanuel Macron a été interviewé par Marc Rylewski, qui se déclare être un journaliste Gilet jaune. La vidéo de l'entretien est disponible sur la chaîne YouTube «Isadora Duncan».

Le journaliste a ainsi demandé si M.Macron était «toujours associé de la banque Rothschild». Le chef de l'État a «confirmé» que cela n'était plus le cas «depuis très très longtemps».

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M. Rylewski a ensuite interrogé le Président sur la question d'avoir «fait acheter par la France 50 milliards de bons du trésor américain».

En répondant, le locataire de l'Élysée a brièvement expliqué le fonctionnement du marché de la dette en soulignant que «donc nous, Français, nous avons plutôt une dette que nous plaçons auprès d'investisseurs étrangers».

Puis, Emmanuel Macron a assuré que lorsqu'il «regarde les taux», il constate que beaucoup de pays «ne sont pas en train de se retirer mais plutôt en train d'adhérer» à ce système de bons du trésor américain.

Le Président a en outre affirmé que l'Europe, avec ses «reins solides» qui le seront encore davantage grâce à «une zone euro plus intégrée», pourra faire face aux éventuelles difficultés financières.

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«Par contre, nous devons taxer sur ce qu'il faut en France et en Europe. Ce que l'on n'a pas fait depuis des décennies et ce que l'on va faire par une loi qui sera déposée dans les prochains jours», a-t-il poursuivi.

Plus loin, Emmanuel Macron a déclaré qu'il était hors de question d'organiser un référendum sur une éventuelle sortie de la France hors de l'Union européenne. Selon lui, cela n'en vaut pas la peine car les Français se sont déjà exprimés en la matière.

«Je ne ferai pas de référendum sur ce sujet. Je considère qu'il a même été purgé par mon élection. Le deuxième tour de la présidentielle, c'était un référendum sur ce sujet», a-t-il lancé.

«Non, non», a répété M. Macron, objectant au journaliste qui lui disait que «les Français ont voté contre Marine Le Pen et pas forcément pour un programme européen».

«L'une des choses qui était distinctive c'était l'Europe. Les gens ont choisi», a conclu le Président.

C'est loin d'être la première apparition de Marc Rylewski aux côtés de personnalités qu'il aborde dans les rues afin de leur poser des questions. Parmi eux, le journaliste Jean-Michel Apathie, le secrétaire d'État au numérique et également Bernard Tapie qui l'a traité de «connard».

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