Nicolas Maduro: le Venezuela rompt ses relations diplomatiques avec la Colombie

Le Président vénézuélien a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la Colombie et a renvoyé tous les diplomates de l’ambassade colombienne à Caracas.
Sputnik

Les tensions dans les relations diplomatiques entre le Venezuela et son voisin colombien ont atteint un nouveau degré. Nicolas Maduro a mis fin aux relations avec ce pays en renvoyant tous les diplomates de l'ambassade colombienne à Caracas.

L'armée vénézuélienne déploie une force opérationnelle à la frontière avec la Colombie

«Il n'y a plus de patience, je ne peux plus le supporter, nous ne pouvons pas continuer à supporter que le territoire colombien soit utilisé pour des attaques contre le Venezuela. Pour cette raison, j'ai décidé de rompre toutes les relations politiques et diplomatiques avec le gouvernement fasciste de la Colombie», a lancé Maduro devant un rassemblement de ses partisans à Caracas.

Il a ajouté que l'ambassadeur et le personnel consulaire devraient quitter le Venezuela dans les 24 heures.

En réponse, le ministère colombien des Affaires étrangères a annoncé qu'il rappellerait ses diplomates du Venezuela au plus vite pour leur sécurité et immunité.

Nicolas Maduro refuse l'entrée de l'aide humanitaire parce qu'il estime que cette opération est une provocation des États-Unis. Peu avant, le commandement stratégique de l'armée vénézuélienne avait ordonné le déploiement des forces opérationnelles à la frontière colombienne «pour protéger la paix et la sécurité».

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Nicolas Maduro avait auparavant annoncé la fermeture de la frontière terrestre du pays avec le Brésil. Vendredi, la vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, a averti, elle, de la fermeture provisoire de trois ponts reliant le pays à la Colombie.

Cette décision a été prise après que l'opposition vénézuélienne a fait savoir son intention de faire livrer de l'aide humanitaire depuis le Brésil et la Colombie. Le gouvernement vénézuélien souligne que l'aide ne peut être accordée que dans le cadre du droit international et n'a pas l'intention de laisser entrer dans le pays les cargaisons collectées par l'opposition.

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