Après le Venezuela de Nicolas Maduro, le conseiller à la sécurité nationale du président des États-Unis, John Bolton, s'en est pris au Nicaragua de Daniel Ortega, laissant entendre qu'un changement de régime pourrait être imminent dans ce pays latino-américain.
«Le régime d'Ortega a condamné trois leaders agriculteurs à 550 ans de prison pour leur rôle dans les manifestations en 2018, au cours desquelles les forces de police d'Ortega auraient tué 300 militants. Comme l'a dit lundi le Président Trump, les journées d'Ortega sont comptées et le peuple nicaraguayen sera bientôt libre», a-t-il annoncé mercredi via Twitter.
Au Nicaragua, les meneurs des manifestations anti-Ortega ont été condamnés à des peines de prison cette semaine, après avoir été impliqués dans la mort de quatre policiers et d'un enseignant lors d'une fusillade en juillet dernier.
La nation centraméricaine est secouée par les troubles depuis avril dernier. Les manifestants ont exigé la démission du chef du parti sandiniste Daniel Ortega, Président du pays depuis 2007, lequel a remporté de manière convaincante un nouveau mandat de cinq ans en 2016.
Les démêlées de Bolton avec Ortega remontent aux années 1980. Tout comme maintenant, Ortega était le chef du Nicaragua. Il a d'abord dirigé la révolution en 1979 et a été élu président en 1985.