«Je suis toujours Gilet jaune»: les confidences de Dettinger après sa sortie de prison

Christophe Dettinger, condamné le 13 février pour avoir molesté deux gendarmes, estime sur RTL que le mouvement des Gilets jaunes – auquel il confirme son dévouement – est constitué en majorité de gens pacifiques, des «Français honorables qui ont faim».
Sputnik

Condamné le 13 février à une peine d'un an de prison ferme, aménageable en semi-liberté, et 18 mois de sursis pour avoir frappé deux gendarmes lors de l’acte 8 des Gilets jaunes, l’ex-boxeur Christophe Dettinger a confirmé le lendemain de sa sortie de prison que bien qu’il ne puisse plus manifester, il restait dévoué à la cause de ce mouvement qui se tient dans de nombreuses villes françaises depuis le 17 novembre 2018.

«Dans mon cœur, oui, je suis toujours Gilet jaune. Oui, je suis Gilet jaune dans mon cœur. Maintenant ça restera dans mon cœur. Je ne pourrai plus manifester et puis voilà, j’ai été vacciné je pense», a-t-il déclaré à RTL.

Abordant la question des dérives qui se produisent en marge des mobilisations, ce champion de France des poids lourds-légers en 2007 les reconnaît comme étant condamnables, y compris la sienne.

«Maintenant ça reste une minorité alors que le vrai mouvement, l’intérêt du mouvement c’est les gens qui sont pacifiques, ce sont des Français honorables qui ont faim, c’est tout», a-t-il encore expliqué.

L'ex-boxeur Christophe Dettinger qui avait frappé deux gendarmes vient de sortir de prison
Pour rappel, le face-à-face entre le boxeur et deux gendarmes mobiles s’est produit le 5 janvier dernier à Paris. Jugé le 9 janvier en comparution immédiate, il avait ensuite demandé un délai pour préparer sa défense. Depuis, il a été incarcéré à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) dans l'attente de son procès qui a eu lieu le 13 février.

Depuis mercredi dernier, il bénéficie d’un régime de semi-liberté.

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