La ville de Nice a été autorisée par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) à tester la reconnaissance faciale. Il s'agit d'une première en France sur la voie publique, comme l'a annoncé le maire de Nice, Christian Estrosi.
Ce système est expérimenté dans les rues de la ville les 19 et 20 février, pendant la période du carnaval.
«Nous avons reçu le 15 février, pour la première fois, l'autorisation d'expérimenter la reconnaissance faciale durant le @nice_carnaval. Nous devons utiliser toutes les innovations possibles au service de notre sécurité!» a annoncé Christian Estrosi sur son compte Twitter.
Concrètement, il s'agit de tester différents scénarios, comme celui d'un enfant perdu dans la foule, d'une personne âgée vulnérable elle aussi égarée ou encore d'une personne dite «d'intérêt», c'est-à-dire recherchée, grâce à six caméras de vidéo-surveillance positionnées à l'intérieur d'un périmètre bien défini, selon l'AFP.
Pour mettre en œuvre ce test, un millier de volontaires venant au Carnaval ont été invités à jouer le rôle de «cobaye». Il sera ainsi possible de rechercher parmi eux des personnes disparues ou suspectes dont les opérateurs de vidéo-surveillance auront la photo. Cependant, ceux qui n'ont pas accepté d'être volontaires auront le visage flouté et ne seront pas indentifiables sur les images.
Commentant cette nouveauté, les utilisateurs des réseaux sociaux sont partagés, les uns approuvant l'initiative, les autres, plus nombreux, pointant du doigt une atteinte aux libertés individuelles:
D'autres utilisateurs, qui ne se départent pas de leur sens de l'humour, font preuve d'ironie: