Alexandre Benalla a aussi décroché un contrat de 7,2 millions d'euros avec des Chinois

Après les révélations de Mediapart portant sur Alexandre Benalla et son implication dans des contrats avec des oligarques russes, Valeurs actuelles publie des informations sur une autre affaire. Il a confirmé avoir signé un contrat de sécurité d’un montant de 7,2 millions d’euros avec une société chinoise cotée à la Bourse de Hong Kong.
Sputnik

Alexandre Benalla a signé un contrat de sécurité de deux ans d'une valeur de 7,2 millions d'euros avec un groupe chinois considéré comme proche de l'appareil d'État, affirme Valeurs actuelles dans une enquête exclusive parue le 20 février.

«Les millions des contrats russes»: nouvelles révélations de Mediapart sur Benalla
D'après le journal, la société en question propose des solutions de services de sécurité, de logistique et d'assurance pour des clients se trouvant dans des zones frontalières. Comme le précise le magazine, Alexandre Benalla s'est engagé à accomplir des missions «d'accompagnement, de formation et de sécurisation».

La société chinoise veut, plus précisément, créer un «important centre» de formation pour ses collaborateurs dans la région de Canton, dans le sud de la Chine, indique le média. Selon lui, Alexandre Benalla doit préparer l'ouverture de cette structure et les programmes des modules de formation qui devraient être dispensés d'ici à quelques mois. Le centre est prévu pour accueillir 10.000 agents de sécurité par an, souligne Valeurs actuelles.

Le journal indique également qu'Alexandre Benalla, interrogé sur le contrat signé avec le groupe chinois et sur son montant, a confirmé ces informations. Il a en outre répondu à la question du média de savoir s'il avait négocié ce document ou rencontré des intermédiaires alors qu'il était encore à l'Élysée.

«J'ai quitté l'Élysée. Depuis août 2018, je souhaite me reconvertir et j'aimerais que, chaque fois que je fais un pas, il n'y ait pas de suspicion systématique sur les activités que je mène. Je ne me suis jamais servi de ma position à l'Élysée pour négocier un contrat. Ni directement ni indirectement. Affirmer le contraire n'est pas vrai.»

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