Paris et Berlin veulent placer les entreprises européennes sous protection

Lors du déplacement de Bruno Le Maire à Berlin, les ministres allemand et français des Finances sont tombés d’accord pour créer une plate-forme de soutien à l'industrie européenne. Les fabricants de batteries pour les véhicules automobiles électriques seront les premiers à en profiter.
Sputnik

La France et l'Allemagne se sont entendues sur un mémorandum en faveur d'une nouvelle politique industrielle européenne, a annoncé mardi le ministre allemand des Finances Peter Altmaier lors d'une conférence de presse avec son homologue français Bruno Le Maire. Ce document vise à aider les sociétés des deux pays à répondre à la concurrence internationale.

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Selon le ministre allemand, Paris et Berlin prévoient un investissement initial commun de 1,7 milliard d'euros pour soutenir la production de batteries pour les véhicules automobiles électriques. Il a précisé que le consortium qui sera chargé de construire ces batteries sera annoncé «très bientôt».

Bruno Le Maire a, à son tour, déclaré que cette initiative était ouverte à tous les pays de l'Union européenne. Il a souligné que la Chine et la Corée du Sud avaient "beaucoup d'avance" en matière de batteries électriques.

Plus tôt, il avait écrit sur Twitter que la politique européenne de la concurrence devait «évoluer» et que c'était l'un des «objets» de sa visite à Berlin.

Auparavant, la politique européenne en matière de concurrence avait déjà été critiquée par le ministre français des Finances. Début février, il a qualifié d'«erreur économique » qui servirait «les intérêts» de la Chine la décision de la Commission européenne de bloquer la fusion entre le français Alstom et l'allemand Siemens qui aurait permis la création d'un champion européen du ferroviaire.

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