Donald Trump s'est adressé via Twitter aux pays européens, notamment au Royaume-Uni, à la France et à l'Allemagne, leur demandant de rapatrier de Syrie et de déférer à la justice les extrémistes de Daech*.
«Les États-Unis demandent à la Grande-Bretagne, à la France, à l'Allemagne et à d'autres alliés européens de reprendre plus de 800 djihadistes de Daech* capturés en Syrie et de les traduire en justice», a-t-il écrit, ajoutant que le «califat» était sur le point de tomber.
«Les États-Unis ne veulent pas regarder ces djihadistes de Daech* s'infiltrer en Europe, où ils doivent se rendre. Nous faisons beaucoup et dépensons beaucoup. Il est temps pour les autres d'intensifier leurs activités et de faire le travail dont ils sont si capables», a écrit le Président américain dans un autre tweet.
L'opération de la coalition internationale, sous le commandement des États-Unis, a débuté en juin 2014 en Irak, et en septembre de la même année en Syrie, où la coalition opère sans l'accord des autorités du pays.
D'août 2014 à août 2018, la coalition a réalisé, selon ses propres informations, 30.008 raids aériens en Irak et en Syrie.
Le 19 décembre 2018, Donald Trump a annoncé le départ le plus rapidement possible des militaires américains de Syrie, martelant que les États-Unis ne joueraient plus le rôle de «gendarme du Moyen-Orient».
Par la suite, la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a annoncé que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs troupes de Syrie, tout en soulignant que la victoire sur les djihadistes de Daech* ne signifiait pas la fin de la coalition antiterroriste dirigée par Washington.
*Organisation terroriste interdite en Russie