Cette question d’un journaliste US a valu une rebuffade du chef de la diplomatie russe

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a apostrophé un journaliste du Washington Post qui l’avait interrogé sur de «nouveaux crimes d’el-Assad contre son peuple» en marge d’une conférence sur la sécurité à Munich.
Sputnik

Répondant à des questions à l'issue de son intervention lors de la conférence sur la sécurité de Munich, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a recadré un journaliste du quotidien américain The Washington Post qui lui avait posé une question sur le Président syrien Bachar el-Assad.

Le journaliste voulait notamment savoir ce que ferait la Russie pour prévenir de «nouveaux crime d'el-Assad contre son peuple».

M.Lavrov a remercié le journaliste de sa question, avant de lui proposer de fournir sa propre version des événements.

«Quoi que je dise, vous écrirez ce que vous voulez. Allez-y», a-t-il répondu.

Certains médias occidentaux sont à l'origine de nombreuses falsifications à propos de la guerre en Syrie. Ainsi, le producteur de la BBC Riam Dalatia a écrit le 13 février sur son compte Twitter être en mesure de prouver que les images tournées dans un hôpital, après l'attaque chimique de Douma, étaient une mise en scène. Selon lui, aucun décès n'est survenu au centre de soins.

«Après presque six mois d'enquêtes, je peux prouver sans aucun doute que la scène de l'hôpital de Douma a été mise en scène. Aucun décès n'est survenu à l'hôpital. Tous les Casques blancs, activistes et personnes avec qui j'ai parlé sont dans les zones d'Idlib ou de l'est de l'Euphrate. Une seule personne était à Damas», a-t-il signalé.

A 7 ans, cette Syrienne partage les horreurs de la guerre en anglais parfait. Aucun doute?
Un autre exemple est l'histoire de Bana Alabed, habitante d'Alep âgée de sept ans qui raconte sur Twitter les horreurs de la guerre depuis un quartier coupé d'électricité et d'internet et dont les écrits sont régulièrement repris par des journalistes. La fille appelle à mettre fin au bain de sang et nomme les principaux «méchants» du conflit, ce dans un anglais courant pimenté de métaphores et de comparaisons raffinées. Des médias turcs ont établi par la suite que la fillette ne savait pas un seul mot d'anglais.

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