«L’UE n’aime pas les Gilets jaunes», la sécurité du Parlement européen recadre Philippot

Florian Philippot s’est vu demander par la sécurité du Parlement européen de retirer le gilet jaune accroché à la fenêtre de son bureau. Le leader des Patriotes a signalé l’incident sur Twitter, un événement qui prouve selon lui que «l’UE n’aime pas les Gilets jaunes».
Sputnik

Le chef de file des Patriotes et eurodéputé Florian Philippot a déclaré sur Twitter qu'un agent de sécurité du Parlement européen lui avait demandé de retirer le gilet jaune accroché à sa fenêtre en le qualifiant de «symbole trop politique».

Selon l'homme politique français, il s'agit d'une «confirmation» que «l'UE n'aime pas les Gilets jaunes».

En gilet jaune et se cachant l’œil, Philippot dénonce la violence policière à Strasbourg
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, Florian Philippot se veut proche des manifestants.

Le 11 février, l'eurodéputé a prononcé un discours devant le Parlement européen alors que «le droit à manifester pacifiquement et l'usage proportionné de la force» y était à l'ordre du jour. Vêtu d'un gilet jaune, il s'est aussi caché un œil, à la manière du geste que les Gilets jaunes utilisent en hommage aux victimes des violences policières.

Fin novembre dernier, Florian Philippot a déposé à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi) la marque «Les Gilets jaunes». Plus tard, il a fait part de sa volonté de conduire une «liste hybride» avec les Gilets jaunes aux élections européennes de mai 2019.

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