Gilets jaunes: les grandes villes demandent une «réunion d’urgence» pour les indemnités

Après 13 semaines de mobilisation des Gilets jaunes, les élus des grandes villes et métropoles ont réclamé dimanche «une réunion d'urgence» au gouvernement, compte tenu des «préjudices subis par les habitants et les commerçants».
Sputnik

L'association France urbaine, qui réunit les métropoles et grandes villes du pays, a réclamé ce dimanche une réunion d'urgence à l'exécutif sur l'impact des manifestations des Gilets jaunes sur leurs commerces et leurs habitants.

«Chaque samedi depuis 13 semaines, les commerçants et habitants des grandes villes sont pris en otage par des casseurs en marge des manifestations des Gilets jaunes», déclare l'association dans un communiqué.

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«L'impact sur les contribuables locaux (dégradations de biens publics, mobilisation des services de la ville et des forces de l'ordre) et sur les commerces (dégradations, pertes de recettes, pertes d'emplois) se chiffrent en millions d'euros», estime-t-elle.

Paris, Nantes, Rennes, Rouen, Bordeaux, Lyon ou Dijon sont notamment citées parmi les métropoles affectées depuis le début du mouvement de contestation, le 17 novembre.

Le Conseil d'administration de France urbaine demande au Premier ministre Édouard Philippe une rencontre avec le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, et la ministre de la Cohésion des Territoires Jacqueline Gourault.

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Il s'agit, lors de cette rencontre, de «définir les modalités d'indemnisation et d'accompagnement au nom de la solidarité nationale».

Bruno Le Maire avait annoncé le 26 novembre une série de mesures (accélération des indemnisations d'assurance, facilités bancaires, étalement des échéances sociales et fiscales) pour soulager les entreprises affectées par des pertes de chiffres d'affaires liées au mouvement. Quelque 4.500 entreprises ont demandé à bénéficier des aides au chômage partiel mises en place depuis lors.

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