Après que le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a dénoncé une tentative d'incendie volontaire à son domicile dans le Finistère, très rapidement, les messages de soutien se sont multipliés. À commencer par celui d'Emmanuel Macron, qui a écrit sur Twitter: «Rien ne légitime la violence ou l'intimidation à l'égard d'un élu de la République. Toute ma solidarité envers Richard Ferrand et ses proches.»
Le Premier ministre Édouard Philippe a également réagi. «Honte à ceux qui commettent de tels actes. Et soutien amical au Président de l'Assemblée nationale et à sa famille», a-t-il déclaré.
La secrétaire d'État chargée de l'égalité femmes-hommes Marlène Schiappa a considéré quant à elle que s'attaquer à un élu, «c'est comme s'attaquer à la République». «Le débat d'idées ne devrait jamais devenir un affrontement comme cela est le cas» a-t-elle ajouté.
L'opposition n'est pas restée à l'écart. Pour le chef de file des Républicains, Laurent Wauquiez, c'est un acte «honteux et consternant».
De la part du Rassemblement national, Marine Le Pen a exprimé un soutien total au président de l'Assemblée nationale.
«La violence est une impasse», a lancé Benoît Hamon, ancien ministre de l'Éducation et fondateur du mouvement Generation.s.
Le député insoumis Alexis Corbière a dit sur le réseau social «exprimer sa solidarité» à Richard Ferrand.
Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a été victime d'une tentative d'incendie de son domicile à Motreff, dans le Finistère, a annoncé l'Assemblée nationale dans un communiqué. Le responsable a publié les photos des conséquences de l'incendie sur Twitter.