Christophe Castaner a vivement critiqué ceux «qui cherchent à attaquer», au lendemain d'une tentative d'incendie «volontaire» à la résidence secondaire du président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand.
«Peut-être qu'il est temps d'arrêter la violence», a-t-il déclaré dans le Val-de-Marne.
Évoquant le mouvement des Gilets jaunes, qui en est à son treizième samedi consécutif de manifestations, il a parlé du dispositif de sécurité déployé à cette occasion.
Le président de l'Assemblée nationale a déposé plainte pour dénoncer un acte grave. Le procureur de Brest, Jean-Philippe Recappé, pour qui «il s'agit d'un incendie criminel» a confirmé l'ouverture d'une enquête.
Toutefois, a-t-il dit à l'AFP, «il n'y a pas de tag qui permettrait de mettre en lien avec les Gilets jaunes, pas de revendications, pas de pénétration hostile dans la maison».
Selon l'Assemblée, les gendarmes ont découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique et une torche artisanale imbibée de carburant. L'habitation n'a pas été détruite mais les fumées qui ont envahi l'intérieur semblent avoir provoqué des dégâts, d'après des médias.