Ayant plusieurs fois témoigné des moqueries qu'elle avait subies au collège, la Miss France 2019 s'est rangée du côté du représentant de la France à l'Eurovision 2019, qui fait lui aussi l'objet de critiques sur les réseaux sociaux.
«Bilal a été sélectionné car il est le meilleur grâce à son ouverture d'esprit incroyable et qu'il bouleverse les codes», a-t-elle dit dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien.
Vaimalama Chaves a également tenu à rappeler le droit des individus à la liberté d'expression.
Par ailleurs, la nouvelle Miss France a confié ne pas comprendre «comment se permet-on d'être aussi intrusif dans la vie de quelqu'un», soulignant que cela la «dépasse complètement».
Cet incident a été pour elle l'occasion de se souvenir des moqueries dont elle a été victime lors de ses études au collège, déclarant que les mauvaises langues «ne se rendent pas compte à quel point même une petite blague de merde peut être destructrice».
«Il était temps d'avancer. Le monde évolue et si nous n'évoluons pas avec lui, on coulera. Laissez-le faire son propre chemin. Je le soutiens dans son rêve», a-t-elle conclu.
Auparavant, un ancien tweet de Bilal Hassani accusant Israël de crimes contre l'humanité avait été retrouvé par la chaîne de télévision i24News. Plus tard, le chanteur a réagi en publiant une vidéo sur Twitter en expliquant qu'il avait 14 ans à l'époque, que d'autres personnes avaient accès à son compte et qu'il s'était «passé des choses qui étaient hors» de son contrôle et de sa connaissance.