Téhéran annonce le lancement imminent de son tout nouveau satellite

Dans un avenir très proche, l’Iran mettra en orbite son nouveau satellite Dousti (amitié), a annoncé ce dimanche à Téhéran le ministre iranien des Communications et des Technologies de l'information, Mohammad Javad Azari Jahromi, auquel se réfère l’agence de presse Fars News.
Sputnik

Mis au point à l'Université de technologie de Sharif, le nouveau satellite iranien sera très prochainement placé en orbite, rapporte l'agence de presse Fars News faisant référence au ministre iranien des Communications et des Technologies de l'information, Mohammad Javad Azari Jahromi.

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«On lancera le satellite Dousti fabriqué par l'Université de technologie de Sharif», a notamment indiqué le ministre iranien lors d'une cérémonie organisée à l'occasion de la Journée nationale des technologies spatiales.

Mohammad Javad Azari Jahromi a ajouté que la fabrication d'un autre satellite portant le nom de Zafar (victoire) serait terminée vers la fin de l'été 2019 et qu'il serait alors prêt à être placé en orbite.

Le ministre a également dénoncé les déclarations de certains États contre les activités spatiales de Téhéran en soulignant que le programme spatial de son pays était destiné à des fins pacifiques.

Le 3 janvier, Washington a appelé Téhéran à renoncer à ses tirs de fusées, car, selon Mike Pompeo, de telles actions démontrent que «l'Iran défie la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'Onu qui appelle le régime iranien à ne mener aucune activité liée à des missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires».

Sur Twitter, son homologue iranien Mohammad Javad Zarif a répondu en affirmant que ces lancements «et les essais de missiles ne violent pas la résolution 2231».

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En décembre dernier, Téhéran s'est dit déterminé à poursuivre ses tests de missiles sans demander le moindre feu vert à quelque pays que ce soit. Selon le général de brigade iranien Abolfazl Shekarchi, «les essais de missiles et autres moyens de l'industrie de défense de la République islamique d'Iran ont pour vocation la défense et la dissuasion».

En mai dernier, les États-Unis avaient annoncé leur retrait de l'accord de Vienne sur le dossier du nucléaire iranien conclu en juillet 2015, avant de rétablir une première série de sanctions contre Téhéran en août. De nouvelles sanctions ciblant le secteur pétrolier iranien ont été introduites au début du mois de novembre.

Les pays membres de l'Union européenne, tout comme la Russie et la Chine, ont pour leur part indiqué vouloir préserver l'accord de Vienne. Les États signataires du document ont ainsi convenus de poursuivre leurs efforts pour maintenir les échanges commerciaux avec Téhéran malgré le rétablissement des sanctions américaines.

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