Les échangistes qui se rencontrent sur la plage de Cavallet, l'une des plages nudistes les plus célèbres d'Ibiza, pour profiter de relations sexuelles occasionnelles, provoquent des dommages considérables à l'écosystème du site naturel, s'alarment des spécialistes cités sur la plateforme d'information Diario de Mallorca.
Les sites spécialisés le recommandent souvent comme lieu idéal pour différentes pratiques sexuelles en invitant à «se promener nus et rechercher un amoureux».
Cependant, les touristes ignorent les dommages qu'ils causent à cet écosystème, de nombreuses personnes sautant chaque jour «des barrières qui délimitent les zones inaccessibles et les pièges de la rétention sédimentaire», critique le géographe Francesc Xavier Roig cité par le média.
En outre, selon le biologiste Joan Carles Palerm, le libre accès à la plage «provoque la dissolution des dunes et la destruction de leurs structures».
Ainsi, le flux incessant de «ceux qui pénètrent dans les dunes à la recherche d'une aventure sexuelle avec un/des inconnu(s)», fait apparaître «des ravines, des fissures dans le sol», poursuit l'article.
Pour remédier à ce problème d'ordre écologique, des spécialistes proposent de demander aux touristes de ne pas faire l'amour sur la plage en leur expliquant sur le lieu que c'est un parc naturel. Ainsi, par peur d'être dérangés pendant l'acte, les échangistes finiraient par s'amuser ailleurs.