Un jet de grenade, puis un tir de lanceur de balles de défense ont bien eu lieu dans les secondes qui ont précédé la blessure du Gilet jaune le 26 janvier, place de la Bastille à Paris, annonce Le Parisien, se référant à l'enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Selon les informations du journal, cette conclusion se fonde sur «deux nouveaux éléments»: l'étude des vidéos, filmées par les manifestants et celles de la préfecture de police de Paris, ainsi que la remise du rapport du policier à l'origine de ce tir.
«Dans ce document, rendu mardi soir à sa hiérarchie puis transmis à l'IGPN, il reconnaît avoir tiré, mais sans toucher Rodrigues», relate le média. Il s'agit d'un agent de la compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI) des Hauts-de-Seine.
Auparavant, le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nuñez, avait rejeté la version de M.Rodrigues sur sa blessure des suites d'un tir de LBD. «Je n'ai aucun élément qui me permette de dire qu'il y a eu usage du lanceur de balle de défense à cet endroit-là et qui aurait touché M.Rodrigues. 32 tirs ont été filmés, y compris les 18 qui ont eu lieu à la Bastille et à ce moment-là, nous n'avons pas de tir de LBD», a-t-il déclaré sur LCI.