«Les relations d'amitié et de fraternité avec l'Iran sont très importantes pour l'Algérie», a déclaré Abdelhamid Si Affif, le président de la commission des affaires étrangères au parlement algérien. Le responsable s'est exprimé dimanche 27 janvier, à l'issue de sa rencontre avec le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, à Téhéran.
«L'Algérie a une politique extérieure souveraine et indépendante, et dans le cadre de son principe directeur de non-ingérence dans les affaires internes des États, elle ne se laissera pas influencer par les campagnes d'autres pays concernant les relations avec l'Iran», a affirmé le parlementaire algérien.
Tout en saluant «le rôle de l'Algérie dans la préservation de la stabilité en Afrique du Nord, au Sahel et dans la région arabe», le chef de la diplomatie iranienne a pour sa part mis l'accent sur «l'attachement» de son pays au «renforcement de la coopération avec l'Algérie, en adéquation avec la volonté politique exprimée par les dirigeants des deux États».
Le 2 décembre, Reza Amiri, ambassadeur d'Iran à Alger, a annoncé dans un entretien accordé au site d'information Tout sur l'Algérie (TSA) que son pays était prêt à aider l'État nord-africain à résoudre le problème épineux qui touchait son économie, à savoir sa diversification hors hydrocarbures.
Dans cette optique, évoquant à titre d'exemple un possible partenariat industriel entre l'Algérie et l'Iran, M.Amiri a dévoilé que «de nombreuses grandes entreprises iraniennes qui ont de grandes capacités de production ont annoncé leur disposition à investir sur le marché algérien». «L'Algérie a besoin de beaucoup de matières premières produites actuellement en Iran, tout comme les services techniques et d'ingénierie diverse qui sont également éligibles à l'exportation vers le marché algérien», a-t-il encore ajouté en précisant que «l'Iran est, pour sa part, en train d'identifier les marchandises produites localement en Algérie pour les importer en Iran».