Ultimatum de 8 jours: Nicolas Maduro rétorque aux pays européens, dont la France

Dans un entretien accordé à la chaîne CNN Turk, le Président du Venezuela a appelé les États européens à renoncer à leur ultimatum de huit jours concernant l’annonce de l’organisation de nouvelles élections dans ce pays latino-américain.
Sputnik

Les pays européens, comme la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, doivent annuler l'ultimatum qu'ils ont lancé au Venezuela pour annoncer dans un délai de 8 jours la tenue d'élections, a indiqué le Président de la République bolivarienne dans une interview à CNN Turk.

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«L'Europe commet de nouveau une erreur à l'égard du Venezuela. Ils ignorent notre histoire en dépit la liberté que nous avons acquise il y a 200 ans. Nous sommes fiers de notre liberté, le sang de nos libérateurs coule dans nos veines. Ils doivent renoncer à leur ultimatum, personne n'a le droit de nous imposer d'ultimatum», a souligné Nicolas Maduro.

Le Président vénézuélien a en outre répété être prêt à mener un dialogue avec l'opposition même si Juan Guaido a, selon lui, bafoué la constitution du Venezuela.

Le 27 janvier, la France, l'Espagne, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique ont annoncé qu'ils seraient prêts à reconnaître Juan Guaido comme Président du Venezuela, si aucune élection n'était annoncée dans un délai de huit jours.

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L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».

Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d'organiser un coup d'État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec ce pays le 23 janvier. M.Maduro a qualifié M.Guaido de Président non-constitutionnel.

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