Les voyageurs survolant l'aéroport de Paris Charles-de-Gaulle pourront bientôt contempler depuis leurs hublots une œuvre géante de l'architecte Antoine Grumbach, informent les médias français. Il s'agit d'un projet lancé vendredi par la société ECT et qui doit être achevé d'ici les JO de 2024.
Cette œuvre baptisée «Les Yeux du Ciel» représentera deux yeux érigés sur le site de stockage de déchets inertes de Villeneuve-sous-Dammartin.
«Ces deux yeux gigantesques, longs chacun de 400 mètres et larges de 170 mètres, seront visibles par les voyageurs aériens. Réalisés à l'aide de terres excavées, ces géoglyphes seront constitués d'une promenade plantée sur une butte, un arboretum et un labyrinthe végétal qui constituera la pupille», précise l'architecte qui confie avoir dessiné les yeux de sa femme.
Selon lui, «depuis ce belvédère, les visiteurs auront une vue en direction de Roissy et jusqu'à la tour Eiffel».
Le projet «Les Yeux du Ciel» représente donc une mesure de compensation écologique citée par Laurent Mogno, président du groupe ECT.
«La terre est un matériau noble réutilisable de manière circulaire», explique-t-il.
«La terre inerte ne me fait pas peur et on ne peut pas avoir la future ligne 17 du Grand Paris Express sans contrepartie », estime Alain Aubry, maire de la commune voisine du Mesnil-Amelot.
L'œuvre «Les Yeux du ciel» est le premier des neuf belvédères imaginés par le cabinet d'architectes pour ceinturer la Grande Couronne d'Île-de-France. La majorité de ces projets sont menés en collaboration avec ECT.