Depuis 2011, la Turquie n'a cessé d'enfreindre l'accord d'Adana, en soutenant financièrement le terrorisme, en entraînant des combattants et en leur facilitant l'accès au territoire syrien, a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères, cité par Sana.
Sur fond de menaces turques, Damas a intensifié ses négociations avec les forces kurdes déployées dans le nord-est de la Syrie, avait auparavant souligné Ayman Susan, vice-ministre syrien des Affaires étrangères.
Le retrait, annoncé par Donald Trump en décembre, des militaires américains déployés en Syrie pour combattre Daech* a surpris de nombreux alliés des États-Unis, tout en modifiant fortement la situation des combattants kurdes qui luttent contre les djihadistes.
De son côté, le Président turc Recep Tayyip Erdogan menace de lancer une offensive militaire dans le nord de la Syrie pour chasser les miliciens des Unités de protection du peuple (YPG) que la Turquie considère comme des «terroristes».
*Organisation terroriste interdite en Russie