Les déclarations faites à Davos par le milliardaire George Soros à propos de l'autoritarisme de la Chine et du danger que constituerait Xi Jinping ont donné lieu à une réaction ferme de Pékin.
«Un individu confond le bien et le mal, dans une déclaration sans aucun sens, cela ne vaut pas la peine d'être réfuté», a rétorqué la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying, interrogée sur les propos de M.Soros lors d'un point de presse.
«En fait, dans le monde d'aujourd'hui, on voit clairement qui ouvre les portes et construit des routes et qui ferme les portes et construit des murs», a-t-elle enchaîné.
«Nous espérons que les parties concernées aux États-Unis pourront corriger leur attitude, adopter une vision à long terme et une attitude objective et rationnelle à l'égard du développement de la Chine», a martelé Hua Chunying.
«La Chine n'est pas le seul régime autoritaire du monde, mais c'est sans aucun doute le plus riche, le plus fort et le plus développé en matière d'intelligence artificielle», a-t-il dit.
«Cela fait de Xi Jinping le plus dangereux ennemi de ceux qui croient en des sociétés libres», a-t-il ajouté, avant de mettre en garde contre une domination du marché de la 5G par les entreprises chinoises.