Au fil de la crise syrienne, la France «perd l'un après l'autre» ses leviers d'influence sur le terrain, et le départ programmé des militaires américains du pays pourrait entraîner des «conséquences telluriques» pour Paris et ses alliés, selon un responsable français cité par Le Figaro.
Suite à l'annonce par Donald Trump du retrait américain, la partie française a redoublé ses efforts en vue de le convaincre de «renoncer à sa décision ou au moins d'en retarder l'application» notamment pour le motif que la lutte contre Daech* n'était pas terminée. «Il reste des poches djihadistes en Syrie. En Irak, Daech* redresse la tête», prévient un haut diplomate cité par le journal.
Dans le même temps, les buts poursuivis par Paris en Syrie n'ont pas changé, selon le journal. «Il s'agit de lutter contre le terrorisme et d'aider à trouver "une solution politique inclusive" — notamment vis-à-vis des sunnites — sans laquelle il serait illusoire, prévient Paris, de penser pouvoir éradiquer Daech* et le djihadisme».
*Organisation terroriste interdite en Russie