Ayant derrière eux deux mois et 10 actes de manifestations, les Gilets jaunes n'entendent pas abandonner et prévoient de continuer à crier leur colère.
Ainsi, à peine l'acte 10 passé, Éric Drouet, figure du mouvement, a appelé à organiser une «nuit jaune» sans pour autant fournir de précisions.
Il a par ailleurs publié, lundi 21 janvier, une lettre ouverte à Emmanuel Macron au nom de La France en colère pour demander de nouveau une rencontre avec le Président de la République.
«Le jour, la nuit, le week-end, la semaine… Nous serons là! Nous ne craignons plus rien et allons vous surprendre par notre sens de l'effort», a-t-il indiqué dans ce message.
À la remarque d'un internaute qui affirmait que «la nuit c'est compliqué, ça va mal finir», Éric Drouet a répondu que «les manifestations en journée, c'est bien», mais que ce n'est pas comme ça que ça allait bouger.
«Les gens veulent plus, veulent une grosse mobilisation, partir sur des nocturnes, des 24h, des 48h, et c'est ce qu'il se passera», a-t-il affirmé dans un live Facebook diffusé lundi.
Des Français descendent dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Demandant initialement le retrait d'une taxe sur le carburant, ils réclament désormais entre autres le référendum d'initiative citoyenne (RIC). Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Ces dernières ont recours aux gaz lacrymogènes, à des grenades de désencerclement ou assourdissantes, ainsi qu'à des tirs de lanceurs de balles de défense (LBD).