Gilet jaune mutilé à vie: «Ce n'est pas normal de faire ça à un peuple» (vidéo)

Un Gilet jaune ayant perdu un œil à cause d’un tir de lanceur de balle de défense (LBD) d'un policier lors d’une manifestation s’est exprimé dans l’émission Les Terriens du dimanche le 20 janvier. Il est venu sur le plateau pour raconter sa haine et sa rage contre ceux qui visent leurs compatriotes. «Ce n'est pas normal de faire ça à un peuple!».
Sputnik

Sur le plateau des Terriens du dimanche le 20 janvier, un Gilet jaune, se présentant comme Jean-Marc, qui a perdu un œil blessé par le tir d'un lanceur de balle de défense (LBD) d'un policier a pris la parole devant le public en exprimant sa haine contre ceux qui visent leurs compatriotes.

​«Ce n'est pas normal de faire ça à un peuple!», déclaré-t-il.

Ce jeune horticulteur explique ne plus être capable d'exercer son métier car la moindre poussière pourrait avoir des conséquences graves.

«On dirait que l'on a donné des jouets à des gamins à Noël», lance-t-il.

En enlevant son pansement, il a expliqué qu'un tir de cette puissance était égal à 220 joules, ce qui est à peu près 320 km/h. Il crie sa haine et sa rage contre les policiers qui font cela en visant les personnes dans la tête.

Son apparition sur le plateau a déclenché une vague de discussions sur Twitter.

Une chroniqueuse de l'émission, déclarant que les dirigeants du pays avaient encore leurs deux yeux, leur a conseillé de regarder cette émission et de réfléchir.

Nombreux sont ceux qui expriment leur soutien à ce Gilet jaune qui est venu sur le plateau pour manifester sa haine, aux chroniqueurs qui font la lumière sur ce cas, ainsi qu'au mouvement.

Toutefois, il y en a certains qui soulignent être d'accord avec les forces de l'ordre en affirmant qu'il n'y a pas de fumée sans feu.

Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Ces dernières ont régulièrement eu recours aux gaz lacrymogènes, à des grenades de désencerclement ou assourdissantes ainsi qu'à des tirs de lanceurs de balle de défense (LBD).​

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