Dans une interview accordée à The New York Times, le lieutenant général Gadi Eizenkot, chef d'état-major de l'armée israélienne qui quittera bientôt son poste, a fait part d'une opération militaire de l'État hébreu lors de laquelle Tsahal avait attaqué des «milliers» de positions en Syrie et au Liban ayant rapport à l'Iran et ses alliés.
«Nous avons frappé des milliers de cibles sans en revendiquer la responsabilité ni demander d'éloges», a-t-il notamment affirmé.
D'après Gadi Eizenkot, Israël a dû reconsidérer son attitude sur les frappes dans les régions proches de l'État hébreu il y a plus de deux ans.
«Et puis nous avons remarqué un changement considérable dans la stratégie iranienne. Leur but était d'avoir une grande influence en Syrie par la création d'une force d'environ 100.000 combattants chiites du Pakistan, d'Afghanistan et d'Irak. Ils ont construit des bases de renseignement et de la force aérienne au sein de chaque base aérienne syrienne. Et ils ont engagé des civils afin de les endoctriner», a expliqué Gadi Eizenkot.
Par le passé, Israël a mené plusieurs bombardements en Syrie contre les installations militaires de l'armée gouvernementale ou de ses alliés, affirmant viser l'Iran et le mouvement chiite Hezbollah.