Du bitcoin, s’il vous plaît! Des cryptomonnaies en vente chez des buralistes français

Des bureaux de tabac français ont commencé à vendre des coupons convertibles en bitcoins ou en Ethereum. Bien que pour le moment le nombre de bureaux de tabac ne dépasse pas 24, le chef du courtier en cryptomonnaies KeplerK promet d’augmenter ce nombre à 6.500 début février.
Sputnik

Outre des cigarettes, des cigares, des billets de loterie, etc., les visiteurs de Paris Tabacs peuvent désormais acheter des bitcoins et de l'Ethereum. Ces cryptomonnaies populaires seront vendues dans 24 bureaux de tabac à Paris et dans ses environs, annonce Reuters.

Cryptomonnaies: instrument de spéculation ou de contrôle financier?
Selon le courtier en cryptomonnaies KeplerK le nombre de buralistes équipés pour vendre des bitcoins et des ethers atteindra très rapidement la centaine d'ici la semaine prochaine.

«Environ 6.500 bureaux de tabac seront opérationnels d'ici début février», ajoute Adil Zakhar, directeur de la stratégie chez KeplerK.

Le processus d'achat est le suivant: en échange de 50, 100 ou 250 euros l'utilisateur obtient un ticket sur lequel sera inscrit un code alphanumérique et un QR code. Il doit ensuite se rendre sur le site de KeplerK pour se faire créditer les cryptomonnaies sur un portefeuille électronique afin de les utiliser à sa guise. KeplerK prélève une commission de 7% sur chaque ticket vendu et en rétrocède 1,25% au buraliste.

«Certaines personnes trouvent qu'il est compliqué d'acheter des bitcoins en ligne. Ils font davantage confiance au propriétaire de leur magasin de tabac local qu'à un site Web anonyme et distant», explique Adil Zakhar au sujet de cette initiative.

Les autorités françaises de supervision financière ont appelé lundi les consommateurs à la prudence après l'annonce de la mise en circulation à partir du 1er janvier de coupons de monnaies virtuelles dans les bureaux de tabac.

Dans un communiqué commun, l'Autorité des marchés financiers (AMF), la Banque de France et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ont mis en garde contre «les risques associés à un investissement sur ces actifs spéculatifs, peu adaptés aux profils d'investisseurs particuliers non avertis».

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