Accusé d'espionnage au profit de l'Iran, un ex-ministre israélien plaide coupable

L'ancien ministre israélien Gonen Segev a plaidé coupable d'espionnage en faveur de la République islamique d'Iran. Au terme de l'accord qu'il a passé avec l'accusation, il encourt une condamnation de 11 ans de prison ferme.
Sputnik

Gonen Segev, ancien ministre israélien de l'énergie et des infrastructures (1995 —1996), a accepté de plaider coupable d'espionnage pour le compte de l'Iran, a fait savoir mercredi le ministère israélien de la Justice.

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Conformément à un accord conclu entre la défense et l'accusation, l'intéressé devrait être condamné à 11 ans de prison ferme pour «espionnage aggravé» et «remise d'informations à l'ennemi». Cela fait de lui le plus haut responsable à avoir été accusé d'espionnage dans l'histoire du pays.

Selon l'accusation, depuis 2012, alors qu'il résidait au Nigeria, l'ex-ministre a fourni à la République islamique des informations sur la localisation de sites abritant des services de sécurité israéliens, ainsi que des noms de responsables.

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En mai dernier, M.Segev a été arrêté à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. Il avait déjà été condamné en 2003 à une peine d'un an de prison avec sursis pour tentative de fraude. Un an plus tard, l'ancien ministre avait écopé d'une peine de cinq ans de prison ferme pour trafic d'ecstasy.

Par la voix de ses avocats, l'ex-ministre a nié avoir travaillé contre les intérêts d'Israël, affirmant qu'il avait essayé d'agir en tant qu'agent double contre l'Iran.

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