La Turquie importe de nouveau du pétrole iranien, selon des médias

Après une interruption au mois de novembre, la Turquie importe de nouveau du pétrole iranien depuis décembre et doit recevoir en janvier une cargaison du pétrolier iranien Sinopa, a annoncé l'agence Reuters, se référant aux données de sources commerciales.
Sputnik

La Turquie a repris en décembre dernier ses importations de pétrole iranien à l'issue d'une interruption au mois de novembre, a annoncé Reuters, se référant aux données de sources commerciales.

«Les importations [de brut iranien en Turquie, ndlr] sont tombées à zéro en novembre. Mais en décembre, la Turquie s'est vu livrer les cargaisons de deux pétroliers de brut iranien, soit l'équivalent de 54.000 barils par jour», a précisé l'agence.

En janvier, la Turquie devrait recevoir une cargaison du pétrolier iranien Sinopa, a ajouté Reuters, se référant à des sources et des données de marché de Refinitiv Eikon.

Huit pays bénéficieraient de dérogations aux sanctions américaines contre l’Iran
Les États-Unis ont autorisé huit pays, dont la Turquie, à poursuivre l'achat de pétrole iranien après la réintroduction des sanctions américaines contre la République islamique au début du mois de novembre. Ankara peut importer 3 millions de tonnes de brut par an, soit quelque 60.000 barils par jour (bpj), alors que le pays en importait environ 200.000 bpj avant novembre 2018.

Les sanctions décidées par Donald Trump contre le secteur pétrolier iranien, dans la foulée du retrait des États-Unis du Plan d'action global commun conclu à Vienne en juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien, prévoient un embargo total sur le pétrole, ce qui assécherait la principale source de revenus du pays.

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