La police militaire russe est entrée mardi dans la région de la ville syrienne de Manbij à proximité de la frontière turque, selon son porte-parole Ioussoup Mamatov.
«Nous avons commencé à patrouiller dans la zone de sécurité dans la localité de Manbij et dans ses environs. Notre mission consiste à assurer la sécurité dans notre zone de responsabilité et de contrôler la situation et les déplacements des groupes armés», a révélé M.Mamatov.
Il a signalé que l'itinéraire des patrouilles était constamment modifié, ajoutant que les habitants informaient les policiers sur l'emplacement des dépôts d'armes abandonnés par les terroristes et les munitions non explosées.
Le 19 décembre, Donald Trump a annoncé que les États-Unis avaient écrasé Daech* en Syrie, précisant que la lutte contre le groupe terroriste était la seule raison de la présence militaire américaine dans le pays.
Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a rapidement présenté sa démission et a publié une lettre évoquant ses divergences avec Donald Trump sur des questions clés. Plus tard, la Maison-Blanche a publié un communiqué déclarant que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs militaires de Syrie.
*Organisation terroriste interdite en Russie