Dans les premiers jours de janvier, des spécialistes de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) se sont rendus en Syrie afin d'y recueillir des informations sur l'attaque chimique perpétrée à Alep en novembre dernier.
«Des experts de la mission chargée d'établir la réalité de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie sont arrivés dans le pays début janvier», est-il dit dans un communiqué de presse de l'organisation.
Le 24 novembre, l'agence de presse syrienne Sana a annoncé que des terroristes avaient attaqué le quartier d'al-Khalidiah, à Alep. Le ministère russe de la Défense a fait savoir que le pilonnage avait fait 46 intoxiqués, dont huit enfants. Un bilan évoqué par Sana le lendemain faisait état de 107 blessés. D'après les informations préliminaires évoquées par la Défense russe, il s'agissait de chlore.
Le 25 novembre, l'aviation russe a frappé les positions terroristes d'où était parti la veille le pilonnage d'Alep. Ce raid est intervenu après que le renseignement militaire a découvert, dans le nord de la zone démilitarisée d'Idlib, le matériel avec lequel avait été réalisée cette attaque.