Selon le RN, «la dissolution» de l'Assemblée nationale «devient incontournable»

Le Rassemblement national a proposé lundi dans un communiqué la dissolution de l'Assemblée nationale, la tenue de référendums d'initiative citoyenne et de nouvelles élections législatives.
Sputnik

En réponse à la crise des Gilets jaunes qui fait rage en France, le Rassemblement national (RN) a présenté ses solutions comme il les voyait lors d'un bureau national (direction élargie du parti) qui s'est réuni lundi.

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Face à «une installation des tensions et des violences» et «l'incapacité flagrante du pouvoir à apporter les réponses», le parti a proposé dans un communiqué la dissolution de l'Assemblée nationale, l'organisation de nouvelles élections législatives et du référendum d'initiative citoyenne (RIC), tout comme la mise en place du vote à la proportionnelle et la réduction du nombre d'élus, précise l'AFP.

La présidente du RN, Marine Le Pen, a «clairement demandé» à la commission d'investiture du parti «de se préparer et au délégués départementaux de faire remonter les propositions de candidatures dans les 577 circonscriptions», a indiqué à l'AFP le délégué national du RN aux ressources, Jean-Lin Lacapelle, confirmant une information d'autres médias.

«La dissolution devient incontournable. Plus personne ne croit à la légitimité de ce gouvernement, à l'autorité du chef de l'État. Il y a une rupture totale de confiance», a fait valoir le responsable du RN.

Le parti a affirmé en outre se préparer à d'éventuelles élections législatives anticipées auxquelles il aspire, a appris l'agence auprès des représentants du parti.

Sur les réseaux sociaux, ces exigences ont suscité des questions chez certains et des éclats d'ironie chez d'autres.

​«Tout le monde le veut.»

Le huitième acte des manifestations des Gilets jaunes s'est déroulé ce samedi à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, la mobilisation a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine dernière.

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