Gilets jaunes: le boxeur accusé d'avoir frappé des gendarmes se présente à la police

Le ministre français de l'Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé sur Twitter que l’individu, qui avait violemment attaqué samedi des gendarmes, s’était présenté à la police et qu'il avait été "immédiatement" placé en garde à vue.
Sputnik

L'ex-boxeur professionnel, Christophe Dettinger, soupçonné d'avoir agressé deux gendarmes, est actuellement en garde à vue après s'être présenté à la police, a tweeté le ministre de l'Intérieur.

Après qu'un homme a boxé samedi un gendarme, scène dont les images ont fait le tour des réseaux sociaux et des médias, la police était à la recherche de l'assaillant qui faisait profil bas depuis les faits.    

La police toujours à la recherche du boxeur qui a roué de coups des gendarmes à Paris
Les deux gendarmes agressés samedi sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor à Paris se sont vus prescrire, respectivement, 15 et deux jours d'incapacité totale de travail (ITT) et ont porté plainte.

Le suspect a été identifié par les services de la Direction opérationnelle des services techniques et logistiques de la préfecture de police de Paris. Mais son identité n'a pas été officiellement communiquée.

Il s'agit d'un certain Christophe Dettinger, fonctionnaire territorial dans une mairie de l'Essonne, comme le précise Le Point. Il a été champion de France entre 2007 et 2009, notamment champion des poids lourds-légers (90 kg, le 30 octobre 2007). Il est monté 23 fois sur le ring dans le monde professionnel, gagnant 18 fois et ayant connu quatre défaites et un nul, d'après BFM TV.

Un boxeur fait reculer des gendarmes lors de l’acte 8 des Gilets jaunes à Paris (vidéo)
Cet affrontement entre le boxeur et les gendarmes mobiles s'est produit au cours du huitième acte des manifestations des Gilets jaunes qui s'est déroulé à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, celle-ci a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine dernière.

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