Donald Trump a une nouvelle fois, vendredi, défendu bec et ongles son projet de mur à la «dangereuse» frontière sud des États-Unis, avertissant qu'il était prêt à ce que la paralysie partielle de l'administration fédérale dure plusieurs mois, voire plus d'un an.
Le chef de la Maison-Blanche a indiqué que son vice-président, Mike Pence, organiserait des réunions au cours du week-end sur la sécurité des frontières, sujet à l'origine de ce troisième blocage de l'administration depuis le début de la présidence Trump. Le gendre et conseiller du président, Jared Kushner, participera à ces discussions.
Depuis le 22 décembre, quelque 800.000 employés fédéraux, soit un quart des agents des services publics, ne sont plus payés. Certaines administrations ont été fermées; pour les autres, les employés toucheront leur salaire avec retard.
Trump, qui demande une enveloppe budgétaire de cinq milliards de dollars (4,4 milliards d'euros), présente ce dispositif comme un élément-clé de sa stratégie de lutte contre l'immigration clandestine et le trafic de drogue.