Game of Thrones inspire à nouveau la politique de Trump

Après avoir détourné la célèbre phrase de Game of Thrones pour annoncer l’entrée en vigueur des sanctions contre l'Iran, le locataire de la Maison-Blanche a décidé de faire un nouvel appel à la série. Cette fois, en promettant un mur à la frontière mexicaine.
Sputnik

Game of Thrones s'invite à nouveau dans la politique de Trump. À peine deux mois après avoir déjà détourné la célèbre phrase de la série en évoquant ses sanctions contre l'Iran, le chef d'État américain a fait une nouvelle référence au slogan emblématique.

Dans l'après-midi, juste après avoir donné une conférence de presse surprise à la Maison-Blanche pour marteler l'importance de ce mur frontalier qu'il appelle ardemment de ses vœux, le Président a posté, sur son compte Instagram, un nouveau détournement de Game of Thrones.

Ce montage représente son visage au-dessus d'une palissade à la frontière, avec le slogan «Le mur vient» («The Wall is Coming»), reprise de «L'hiver vient» («Winter is coming» en version originale) de la série.

Autre référence à «GoT», le «O» est barré de trois bandes verticales.

Il y a deux mois, Trump avait déjà publié sur Twitter une affiche saluant le prochain rétablissement des sanctions contre l'Iran et siglée de la phrase «Les sanctions viennent».

«Les sanctions viennent»: quand Trump détourne Game of Thrones pour menacer l’Iran
Malgré les critiques, qui avaient reproché à Donald Trump sa manière décalée et légère de faire de la diplomatie, le Président américain a exposé mercredi, lors d'un conseil des ministres, cette affiche visant Téhéran, imprimée sur un poster et posée sur la table devant lui, indique l'AFP.

Le mur à la frontière avec le Mexique, une de ses promesses de campagne les plus symboliques, est la cause principale du «shutdown» qui paralyse actuellement l'administration fédérale.

Jeudi, la nouvelle majorité démocrate à la Chambre des représentants a voté deux mesures pour sortir de l'impasse budgétaire qui a gelé une partie des administrations américaines, mais sans le soutien de Donald Trump, qui exige toujours son mur, elles risquent de ne pas passer le Sénat.

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