Ariane Kirtley, rayonnante comme une source de vie

Porte-voix des assoiffés et des laissés-pour-compte de l'Afrique de l'Ouest, artiste et anthropologue, Ariane Kirtley se confie à «Comment tu t'appelles». Une vie de combats, de voyages et d'engagements.
Sputnik

Toute menue, longue et fine chevelure blonde, Ariane Kirtley s'enflamme de sa voix cristalline quand elle nous parle de ses combats. Profondément humaniste, ses études à l'université de Yale l'ont amené à devenir anthropologue, photographe, scénariste… et mère de trois enfants.

Née aux États-Unis, devenue française, Ariane Kirtley passe son enfance en Afrique, où ses parents sont journalistes pour le magazine National Geographic. Grande voyageuse, son cœur ne quittera jamais le continent africain.

«J'ai grandi dans l'Afrique de l'Ouest… On vivait dans des villages où mon meilleur ami était un gorille.»

Comme tout vrai amour, celui d'Ariane Kirtley ne se paye pas de mots, mais s'exprime par des preuves: elle est fondatrice de l'ONG «Amman Imman-L'eau c'est la vie», au service des populations Peuls et Touaregs de l'Afrique de l'Ouest. L'engagement d'Ariane Kirtley: ramener l'eau dans les régions de l'Azawak où, du fait du réchauffement climatique, l'eau tarit d'année en année et chasse ainsi les populations de nomades du Niger et du Mali.

Nous créons des oasis de vie qui apportent de l'eau à 20.000 30.000 personnes puis offrent des projets de cliniques mobiles et des écoles adaptées.»

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