Des femmes apparemment originaires d'Arabie saoudite et du Yémen, entre autres, ont uni leurs forces pour protester contre le niqab, le hijab et autres voiles que beaucoup sont obligées de porter dans des pays conservateurs sur le plan religieux. Des messages avec le hashtag en arabe qui pourraient être traduits par «le voile sous mes pieds», ou encore #NoHijabDay et #FreeFromHijab apparaissent sur Twitter, certaines partageant des photos d'elles marchant littéralement sur des foulards ou d'autres types de vêtements couvrants.
Certaines se font filmer à bord de voitures, en train de brandir leur foulard flottant dans l'air.
Des activistes vivant dans les pays occidentaux ont également rejoint la résistance en ligne et encouragé ses participants.
Women and girls are murdered in countries all over the world for not wearing hijab
— Yasmine Mohammed (@ConfessionsExMu) 27 декабря 2018 г.
If it’s not the government forcing her, it’s the society, the community or the family
Even in my country of #Canada, a 16 yr old girl, Aqsa Parvez, was killed by her family for not wearing hijab https://t.co/LndbtQxsNf
Cependant, beaucoup ont critiqué le mouvement, affirmant qu'il interférait avec le choix personnel ou pervertissait le sens de la liberté.
«Le niqab est notre choix. Vous parlez de liberté alors faisons ce que nous voulons. Nous aimons nos pays et nos familles. Nous avons la liberté de faire ce que nous faisons. Vous n'êtes pas nos gardiens. Sortez vos pensées obsessionnelles d'ici.»
Certains ont établi un parallèle entre une femme sans niqab et une orange sans sa peau.