Après les Gilets jaunes et les «gyros bleus», ce sont les «stylos rouges» qui comptent se faire entendre: le 12 décembre des professeurs indignés par la sous-estimation de leur travail ont créé un groupe Facebook, baptisé «Les stylos rouges en colère».
«Il est temps que l'État prenne soin de ses enseignants aussi», ont-ils écrit sur la page Facebook du mouvement, lequel comptait déjà ce vendredi 27.000 personnes.
Outre l'augmentation des salaires et le dégel du point d'indice, ils demandent, dans un manifeste adressé au gouvernement et publié sur Twitter, de «meilleures conditions de travail » ainsi qu'une meilleure reconnaissance de «leur métier tant mis à mal».
Et Joyeux Noël @jmblanquer@EPhilippePM@EmmanuelMacron 🎄 #ChristmasDay#stylosrougespic.twitter.com/PxcfcQr2q8
— Les Stylos Rouges (@stylos_les) 25 декабря 2018 г.
Selon eux, cela passe notamment par une diminution du nombre d'élèves par classe, une reconnaissance du temps réel de travail ou encore une augmentation du nombre de professeurs remplaçants.
Des témoignages de la colère des professeurs se sont multipliés sur Twitter.
«De plus en plus de profs démissionnent, certains au bout de même pas 1 ou 2 ans! Le plus beau métier du monde?» s'interroge pour sa part @Electrapunker.
«Si les policiers méritent une prime parce qu'ils protègent les citoyens, n'en mérite-t-on pas une parce qu'on les forme?» demande encore @SosoDany2.
Il y a également des appels à descendre dans la rue.
Se décrivant comme «un mouvement citoyen regroupant l'ensemble des personnels éducatifs et notamment des enseignants en colère», cette initiative s'inscrit dans le sillage du mouvement des Gilets jaunes, initialement lancé il y a près de deux mois pour réclamer une baisse des taxes sur le carburant et une hausse du pouvoir d'achat.