Gilets jaunes à Marseille: une équipe de BFM TV aurait été expulsée aux cris de «menteurs»

Alors qu'environ un millier de Gilets jaunes se réunissaient ce midi à Marseille, une équipe de BFM TV a été expulsée sous les huées alors que la manifestation avait à peine commencé, indique l'AFP.
Sputnik

À l'approche du Nouvel An, les Gilets jaunes n'ont pas manqué l'occasion de descendre dans les rues de Marseille. Ce samedi matin, près d'un millier de manifestants se sont rassemblés devant l'Arc de triomphe de la ville. Le rassemblement ayant à peine débuté, une équipe de journalistes de la chaîne BFM TV en a été expulsée, sous les huées et aux cris de «menteurs», a annoncé l'AFP.

En même temps, sur les réseaux sociaux, nombreux ont constaté dans l'après-midi que des Gilets jaunes étaient en train d'«assiéger» la chaîne à Paris, sans donner de précisions.

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Venus de plusieurs points de blocage de la région, dont l'étang de Berre et le péage de la barque, près d'Aix-en-Provence, ils ont demandé essentiellement la démission du Président de la République ou le Référendum d'initiative citoyenne (RIC).

«Nous ne sommes pas une bande d'anarchistes assoiffés de sang et de casse comme le gouvernement et certains de ses collabos veulent nous présenter», a déclaré un orateur Gilet jaune, cité par l'AFP.

«Ce qui ressort de toutes les personnes qui ont quelque chose à dire, c'est qu'on veut retrouver du pouvoir d'achat et avoir notre mot à dire dans les décisions», a affirmé à l'agence Priscillia Ludosky, automobiliste francilienne connue comme l'une des figures à l'origine du mouvement.

«On veut un référendum sur la mise en place du RIC, la baisse des taxes sur les produits de première nécessité et la baisse des rentes du gouvernement. C'est à la population de décider», a-t-elle poursuivi.

«La clé de voûte, c'est le référendum, c'est ce qui nous unit quelles que soient nos opinions politiques», a ajouté à son tour Jean-Luc Goos, commerçant marseillais.

Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Les chiffres de la mobilisation annoncés par le gouvernement font l'objet de polémiques.

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