Une quarantaine de Gilets jaunes ont tenté jeudi d'investir le fort de Brégançon, la résidence d'été des Présidents de la République française, a indiqué vendredi à l'AFP le maire de Bormes-les-Mimosas (Var), François Arizzi.
Des photos du jeu du chat et de la souris entre les manifestants et les gendarmes, aux abords du fort, ont été publiées par les médias français.
«La gendarmerie est intervenue pour bloquer au niveau du hameau de Cabasson une quarantaine de Gilets jaunes qui voulaient aller dans le fort de Brégançon», a priori inoccupé, a précisé l'élu, confirmant une information de Var-Matin.
Contacté, le service de presse de l'Élysée s'est refusé à communiquer le lieu où se trouve actuellement Emmanuel Macron.
M.Arizzi a accusé certains de ces Gilets jaunes: «C'est du grand n'importe quoi, pour des gens qui veulent la démocratie, il faudrait déjà qu'ils commencent par respecter la propriété des autres».
L'idée des Gilets jaunes de traverser des domaines privés pour tenter d'accéder à leur cible, a été accueillie d'une façon controversée sur Twittter.
Les uns ont approuvé l'initiative de manifestants:
D'autres ont pourtant soumis à la critique la démarche de Gilets jaunes, les appelant à cesser d'attaquer les Macron.
Depuis le début du mouvement, le Palais de l'Élysée a été également pris d'assaut. Lors du 1er acte de la mobilisation plusieurs Gilets jaunes se sont faufilés par le jardin des Champs-Élysées jusqu'à une zone sécurisée de l'avenue Gabriel menant au palais présidentiel. Les manifestants scandaient dans leur course: «Macron, on arrive!» ou encore «Macron, démission!».
Début décembre sur le plateau de BFMTV, le Gilet jaune Eric Drouet, chauffeur routier, porte-parole du mouvement, avait déclaré vouloir pénétrer dans l'Élysée. «Si on arrive devant l'Élysée, on rentre dedans», a martelé le militant. «C'est le symbole de ce gouvernement, donc oui, les gens veulent y aller», a-t-il répondu quand on lui a demandé pourquoi.