Les peines de prison ferme à l’encontre de Gilets jaunes se multiplient

Après Nancy et Valence, des peines de prison ferme ont été requises à Lyon à l'encontre d’un Gilet jaune poursuivi pour des violences sur les forces de l'ordre.
Sputnik

Le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé mercredi sur Twitter que la justice avait condamné un Gilet jaune à huit mois de prison ferme pour l'agression commise sur des membres des forces de l'ordre lors d'une manifestation à Lyon.

L'individu avait été interpellé le samedi 22 décembre dernier après avoir jeté un fumigène sur des agents de police, précise à Franceinfo la Direction départementale de la sécurité publique du Rhône. Et d'ajouter qu'au moment de son interpellation, il était porteur d'un couteau.

Les Gilets jaunes incendient un camion à un poste-frontière en Belgique (images)
Ce n'est pas la première fois qu'une peine de prison est prononcée à l'encontre de Gilets jaunes. Ainsi, à Valence, quatre personnes ont été condamnées à la détention pour des violences sur le directeur de la police dans la Drôme au cours d'une manifestation des Gilets jaunes. Les peines vont de neuf à 18 mois d'emprisonnement, avec six mois de sursis et une interdiction de manifester pendant trois ans.

Deux hommes, interpellés samedi dernier après des jets de projectiles sur les forces de l'ordre en marge de la manifestation des Gilets jaunes à Nancy, ont été également condamnés à un an de prison ferme.

Quant aux «fonctionnaires» qui «ont fait l'objet d'une agression d'une très grande violence dans le cadre de leur mission», Édouard Philippe leur a assuré à sa sortie de la préfecture de police de Paris, ce lundi, que «tout était évidemment mis en œuvre pour identifier les auteurs de ces violences, les traduire devant la justice, et faire en sorte qu'ils puissent être punis sévèrement».

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