Le 22 mai 1990, le Yémen du Nord et le Yémen du Sud se sont réunis pour former la République du Yémen actuelle. Fin 2018, l'intégralité du pays est de nouveau menacée: le chef d'un mouvement indépendantiste croissant dans le sud du Yémen a appelé à une scission avec le nord et a averti qu'ils «défendraient» militairement leurs terres s'ils étaient ignorés, faisant craindre au pays de faire face à une nouvelle guerre civile, écrit The Independent.
L'ancien gouverneur d'Aden a déclaré que le CTS était «extrêmement déçu» d'avoir été exclu des récents pourparlers de paix tenus par l'Onu en Suède qui ont abouti à une trêve fragile entre les rebelles houthis et le gouvernement yéménite reconnu.
M.Zoubaïdi a averti que les forces du Sud défendraient leurs terres si elles n'étaient pas prises au sérieux, affirmant que la majorité du Sud souhaitait le retour à l'indépendance, avec la ville portuaire d'Aden comme capitale du pays.
«Le CTS aura pour objectif le lancement d'un dialogue avec tous les partis politiques yéménites et d'utiliser tous les moyens pacifiques et démocratiques pour débattre du droit à l'autodétermination. Les populations du sud luttent depuis 1991 pour restaurer la légitimité de notre terre», a-t-il déclaré.
La mission avancée des Nations unies est arrivée dimanche à Hodeïda, la ville portuaire du Yémen où elle doit surveiller le cessez-le-feu conclu par les belligérants, a annoncé dimanche l'Onu.
La coalition militaire arabe sous commandement saoudien intervient depuis mars 2015 au Yémen en soutien au gouvernement du Président Abd Rabbo Mansour Hadi.