Affirmant que «califat territorial» des islamistes de Daech* en Syrie avait subi une défaite, la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a fait savoir mercredi que les États-Unis avaient entamé le retrait de leurs troupes du territoire de la République arabe syrienne.
«Ces victoires sur Daech* en Syrie n'indiquent pas la fin de la coalition internationale ou de sa campagne. Nous avons commencé à faire rentrer les troupes des États-Unis à la maison alors que nous passons à la phase suivante de cette campagne», a-t-elle déclaré.
La porte-parole a pourtant précisé que les États-Unis et leurs alliés seront toujours prêts à revenir en Syrie pour protéger les intérêts américains.
«Nous continuerons à travailler ensemble pour priver les terroristes islamistes radicaux des territoires, des fonds, du soutien et de tout moyen d'infiltrer nos frontières», a-t-elle ajouté.
Selon une source de Reuters, les États-Unis prévoient de retirer leurs forces dès que les dernières étapes de l’opération finale contre Daech* seront terminées. La source a précisé que le retrait des troupes serait effectué en l’espace de 60 à 100 jours.
La même source a déclaré à Reuters que tous les collaborateurs du département d’État américain quitteraient la Syrie dans les 24 heures.
Dans un commentaire accordé à Sputnik, la porte-parole du Pentagone Dana White a confirmé le retrait des troupes sans pour autant donner d’autres détails.
«Nous avons entamé le processus de retour des troupes américaines de Syrie à la maison alors que nous passons à la phase suivante de la campagne [contre Daech*, ndlr]. Pour des raisons de sécurité opérationnelle, nous ne fournirons pas plus de détails», a-t-elle indiqué.
Plus tôt dans la journée, The Washington Post, se référant à un responsable de la Défense américaine, a annoncé que l'administration Trump avait décidé de retirer les troupes américaines de Syrie.
Le responsable a précisé que la décision avait été prise mardi et qu'elle sous-entendait le retrait de toutes les forces américaines, à savoir de 2.000 membres des forces armées.
Juste après la publication de l’article de The Washington Post, le Président américain a publié le tweet suivant: «Nous avons vaincu Daech* en Syrie, ma seule raison d'y rester pendant la présidence de Trump».
Comme l'a indiqué The Washington Post, cette décision de la Maison-Blanche arrive alors que les tensions montent dans la région entre les États-Unis et la Turquie qui avait annoncé son intention de lancer une offensive contre les positions des Kurdes syriens qui avaient pris part aux opérations effectuées contre Daech* avec le soutien américain.
*Organisation terroriste interdite en Russie