Le 18 décembre, le gouvernement français a annoncé le renoncement à certaines mesures prises à la mi-novembre en concession au début du mouvement des Gilets jaunes, a informé l'AFP mardi en fin d'après-midi. Matignon voulait ainsi économiser jusqu' à 130 millions d'euros sur les 500 millions au total que devaient coûter ces premières mesures, parmi lesquelles l'extension du chèque énergie à deux millions de foyers supplémentaires, le relèvement du barème kilométrique et le doublement de la prime à la conversion.
«Après discussion avec les parlementaires de la majorité, le gouvernement maintient l'ensemble des mesures annoncées par le Premier ministre en novembre […] On n'allait pas être compris, on a appris de nos erreurs et on a rapidement abandonné cette décision», a déclaré un conseiller du gouvernement, cité par l'AFP.
Ce revirement n'est pas passé inaperçu des internautes. Certains d'entre eux estiment que le gouvernement n'aurait pas de cap.
D'autres lui reprochent son «amateurisme».
Quelques internautes ont qualifié cette volte-face du gouvernement de «quelque chose de trop intelligent, trop technique, trop subtil», en citant Gilles Le Gendre, le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, qui s'était ainsi prononcé sur les mesures en faveur du pouvoir d'achat.
D'autres encore ont emprunté le mot «carabistouille» au vocabulaire de Jean-Luc Mélenchon, afin de décrire ce revirement.
Un internaute a toutefois suggéré qu'il s'agissait de «manipulation mentale».